Soleil

Publié le par Lou




"Si ces six scies-là scient mal, prenez ces six scies-ci. Et refaites le monde avec ces scies !" Anonyme.

J'attrapai ma serviette en tendant le bras, puis, avoir rincé mon corps mousseux, je me levai et sortis de l'eau, devenue tiède avec les heures que j'y avais passées.
Je m'étais sûrement endormie, bercée par les effluves de vapeur du bain bouillant.
Vêtue de ce simple drap de bain, je regagnai ma chambre, et je fouillai ma commode avec l'espoir de trouver un pyjama mettable.
Je finis par abandonner et me couchai dans une nuisette Dior. Parfois, et même souvent, Alice me passait par-dessus la tête.
Trois heures du matin.
Je tentai de me rappeler à quelle heure je m'étais glissée dans la salle de bain, avec la pensée de me sortir Nathan de la tête, pour finir par conclure que j'y étais restée... longtemps.
Remontant mes draps à rayures sous mon menton, j'attendis que les vapes du sommeil m'engourdissent, ce qui ne tarda pas.
Cette nuit-là, ou plutôt ce matin là, mes songes tournèrent autour de LUI.
Dans mon rêve, j'étais dans cette même forêt où je m'étais promenée plus tôt dans l'après-midi. Nathan était là, ainsi que Jacob.
Tout à coup, Jake se transforma en un énorme loup, toutes dents dehors.
Bizarrement, au lieu de s'inquiéter que le secret des loups-garous soit découvert, celle qui me représentait dans cette scène étrange cria : « Attention, Nathan ! »
Il m'adressa un sourire de confiance, la bête grogna, et il disparut. Pouf.
Je me réveillai en sursaut.
Je passai mes doigts dans mes cheveux pleins de sueur, et frappai le réveil pour le faire taire. Pas très fort, mais cela suffit à le briser, ce qui n'avait pas d'importance, car, si nous y accordions très peu d'attention, nous les Cullen étions très riches.
Sûrement milliardaires, même si personne ne s'était essayé à compter les innombrables comptes secrets ouverts à notre nom aux quatre coins de la planète.
Profitant de l'absence d'Alice, je me contentai de mettre une jupe en jean et un corsage rouge, ma définition de se mettre sur son trente et un.
Mes parents m'attendaient en bas, ce qui m'étonna. D'habitude, ils partaient avant moi.
« Papa, Maman ?
- Ah, mon ange ! On a un problème... soupira mon père.
- Comment ça ? »
Puis je compris. Bien sûr.
Dehors, le soleil brillait.
« Oh.
- Tu es sûre de vouloir aller au lycée sans nous ? m'interrogea ma mère.
- Ben oui. Mais c'est quoi l'histoire ? je déteste les randonnées ?
- Exactement. La nature, c'est pas ton truc, ou alors, tu veux pas rater de cours, mais là tu vas passer pour une lèche-botte.
- J'n'aime pas les randonnées. Compris. Je hais les grosses chaussures de marche. Pas glamour. Ok.
- Ben voilà. Tu as ton excuse ! rigola Edward.
- Bon, je vous vois ce soir ? »
C'était une assertion, et je ne me doutais pas que la réponse m'étonnerait.
« Non plus, ma chérie. En fait...
- Ta mère et moi avons décidé qu'une deuxième lune de miel ne nous ferait pas de mal.
- Tombes pas enceinte, cette fois-ci, rigolai-je.
- Pas de danger. On t'aime et à dans... on verra.
- Vous allez où ?
- Chicago. Je m'en vais montrer à ta mère ma ville de naissance.
- Bonne idée. Il serait temps, rigolai-je. Vous m'accompagnez jusqu'à ma voiture, quand même !!? »
Ce qu'ils firent, et les embrassades et les déclarations d'amour passés, je partis pour le purgatoire.
Où m'accueillit avec un grand sourire Kelly.
« Devine quoi ?
- Non.
- Le nouveau, là... Nathan. »
Je me tétanisai, attendant la suite.
« Oui ?
- Eh bien, il mange avec nous ce midi ! Me demande pas pourquoi, mais il me l'a demandé ce matin !
- Génial, grommelai-je.
- N'est-ce pas ? »
Elle sourit.
« Tu as fait tes maths ? »
Je fus heureuse du tour que prenait la conversation.
« Oui. Trop facile.
- Oh, je peux recopier.
- Bien sûr. »
Elle prit mon cahier et nous nous installâmes sur l'estrade.
« Tu trouves vraiment ça facile ?
- Ben oui.
- En fait, où sont tes cousins ?
- Randonnée.
- Oh, la chance. Pourquoi tu n'y es pas ?
- J'n'aime pas ça.
- Ah. »
Elle se tut.
En traversant la cour, elle me gêna et me mit dans une situation embarrassante en remarquant :
« C'est bizarre, ta peau... On dirait qu'elle... brille. Etrange.
- C'est... Ce sont les poils. La lumière... se reflète dedans.
- C'est très beau. Tu as de la chance. »
Je retins un pouffement. Elle ne savait pas à quel point elle avait tort.
La journée se déroula lentement, et, le midi, la présence de Nathan et Jacob ensemble me stressa, me rappelant mon rêve.
Ils passèrent tout le repas à se lancer des regards noirs, ce que je comprenais de la part de Jacob, le mystère de Nathan restant à éclaircir, mais pas de ce dernier, néanmoins. Jake ne lui ayant rien fait.
Ma famille me manquait, étrangement, car je rêvais depuis longtemps d'une journée sans eux, complètement seule, et ce rêve était presque totalement réalisé, le bémol étant Jacob.
Comprenez moi, j'aimais beaucoup Jacob, mais... une journée sans attaches familiales (bon d'accord, Jake n'en faisait pas partie, mais bon)...
Bref.
Pourtant, si j'aimais Jake, n'étais-je pas censée ne pas pouvoir me séparer de lui ne serait-ce qu'une seconde ?
Et si l'amour entre mes parents était aussi fort qu'ils l'affichaient ?
Et si ce que je devais ressentir pour Jacob, selon les règles de l'imprégnation, devait être aussi fort que ça ?
Mais si quelqu'un devait aimer Jacob aussi fort que ma mère aimait mon père, et vice-versa, cette personne n'était pas moi.
J'en étais incapable.
Mais je rejetais ces pensées.
C'était n'importe quoi.
Jake s'était imprégné de moi, donc j'étais son âme sœur.
Obligé.
Je ne me trompais pas.
Jacob et moi étions deux partie d'une seule entité.
Et si nous nous étions trompés ?
Non.
Après tout, avec des si, on ferait un monde, n'est-ce pas ?



Un chapitre un peu long et baclé (désolée).
La citation est trop marrante, je trouve n_n.
Lou.

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A
<br /> Au fait, je n'est pas relever tout a l'here, quand tu as dis que la Bretage était un pays ou la pluie était monaie courante. En temps que Bretonne, mon orgueil a été blessé au plus haut<br /> point^^.<br /> Meme si je ne suis pas Rennaise, je peux te dire que NON il ne pleut pas tout les jours !!!<br /> La, il fait soleil, et hier pareil, et avant hier pareil, et demain pareil !!!<br /> Na !!<br /> Qu'il retourne en Amerique, ou s'il veule de la france + de la pluie, zont qu'a aller en Normandie (non,je blague, mes copines normande ne serai pas contente !^^)!!!<br /> Sue au préjugééés !!!!!<br /> <br /> <br />
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G
<br /> J'adore ta façon d'écrit, on dirait vraiment S. Meyer. Comme j'aimerais écrire ainisi<br /> <br /> <br />
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F
<br /> Non. Non, non, non, non, non. Je peux pas laisser passer ça, enfin !<br /> "Avec des "si", on mettrait Paris en Bouteille" "Et Lyon sur l'bouchoooon"<br /> Nan mais. "on referiat le Monde". Bien sûr (ton faussement indigné, tu auras compris).<br /> Moi aussi j'aime bien la citation ^^<br /> Chapitre "Long" ? Ne lis pas les miens alors XD naaaan, la longueur ça vaaaa ! Et ça fait pas trop baclé non plus. Ne t'inquiète pas, c'est internet et fanfic'. C'est pas le bac de Français ni le<br /> prix Goucourt.<br /> <br /> <br />
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B
J'aime bien la trounure que prennent les choses
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B
je ne trouve pas qu'il soit baclé !!! Il est super !!
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